Un projet cohérent avec les enjeux techniques et environnementaux locaux
Depuis 2007, de nombreuses études ont été réalisées sur la zone du projet en partenariat avec des associations environnementales et des bureaux d’études disposant d’expérience en milieu marin.
Ce travail effectué à l’aide de mesures en mer, analyses en laboratoire et modélisations numériques, a permis de définir un projet adapté aux enjeux environnementaux comme l’impact visuel, la pêche professionnelle, la sécurité maritime, le tourisme…
La pêche
En Haute-Normandie, la pêche est une activité économique importante et porteuse de valeurs culturelles et patrimoniales. Les navires de pêche haut-normands pratiquent en grande majorité les arts trainants (le chalutage ou la drague à coquille Saint-Jacques en hiver). L’activité génère un chiffre d’affaires de plus de 41 millions d’euros avec environ 550 marins pêcheurs.
Une concertation permanente est menée avec les professionnels de la pêche pour que le parc soit compatible avec leur activité. Ces discussions ont permis de positionner le projet dans une zone de moindre activité et de l’adapter afin que la pratique de la pêche soit possible une fois le parc en exploitation. Pour faciliter l’activité, les éoliennes seront, notamment, alignées dans le sens du courant.
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Les mammifères marins
Afin de connaitre la fréquentation du site par les mammifères marins, plusieurs études ont été réalisées sur la zone du parc.
Les principaux effets sur les mammifères marins sont liés à la phase de travaux, le bruit sous‐marin étant susceptible de gêner les espèces présentes à proximité. Les études montrent que les effets sur les mammifères marins sont limités dans le temps ; ils reviennent sur zone dès la fin des travaux.
A chaque phase de travaux en mer, des dispositif – surveillance, effarouchement… – sont mis en place afin de réduire les nuisances pour les mammifères marins.
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L’avifaune
De nombreuses études ont été menées sur plusieurs années afin d’identifier les espèces d’oiseaux présentes et les principaux enjeux. Le Fou de Bassan est l’espèce la plus fréquemment rencontrée au sein de la zone du projet.
Compte-tenu des observations sur site et des retours d’expérience, aucun impact significatif n’est attendu sur les populations d’oiseaux : 75 % des oiseaux se déplacent à moins de 10 km des côtes, soit hors de la zone du projet.
Des mesures ont, toutefois, été mises en œuvre pour protéger l’avifaune et permettre le transit des oiseaux dans le parc : emprise du parc limitée, larges espacements entre chaque ligne d’éoliennes, et chaque éolienne…
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Les chiroptères
Les chiroptères, appelés couramment chauves-souris, ont été étudiés afin de connaitre leur fréquentation du site. Un détecteur de chauves-souris a notamment été placé sur le mât de mesures du projet pour s’assurer qu’elles sont peu présentes au sein du parc.
L’activité des chauves-souris en mer est connue pour être faible. La situation du projet à 13 km des côtes en fait une zone peu favorable aux chauves-souris. Par ailleurs, les études montrent que les chauves-souris volent plutôt au raz de l’eau, c’est-à-dire hors de portée des pales des éoliennes. Les risques de collision sont donc peu probables.
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Le paysage
La zone d’implantation a été définie en prenant en compte les enjeux paysagers. Elle est d’ailleurs issue du travail d’un comité local de concertation créé en 2008 pour prendre en compte les avis locaux et a été reprise par l’État dans son appel d’offres de 2011.
Les éoliennes sont implantées à plus de 13 km des côtes fécampoises. En fonction du point d’observation, de la météo ou de l’orientation des éoliennes, elles peuvent être plus ou moins visibles depuis le littoral des communes les plus proches du parc. Afin de donner la vue la plus réaliste possible, des photomontages ont été réalisés : ils consistent à définir des points de vue représentatifs sur la côte et à intégrer les éoliennes, en respectant fidèlement leurs dimensions et couleurs, telles que les perçoit l’œil humain en fonction de la distance du point de vue.
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