Les deux projets normands de Courseulles et Fécamp produiront assez d’électricité pour couvrir respectivement l’équivalent de la consommation en électricité de près de 630 000 personnes, soit plus de 90% des habitants du Calvados, et de plus de 770 000 personnes, soit plus de 60% des habitants de Seine-Maritime.
Ces projets s’appuient sur des études environnementales poussées et une large concertation menée depuis plus de 10 ans par le consortium sur le territoire auprès des collectivités, des habitants, des usagers de la mer (en particulier les professionnels de la pêche), des associations environnementales, ainsi que des acteurs locaux du développement économique et social.
L’arrêt rendu par le Conseil d’Etat va permettre à EDF Renouvelables, Enbridge et wpd de poursuivre le développement des projets de Fécamp et Courseulles.
Le consortium avait été désigné lauréat des trois projets éoliens en mer de Courseulles-sur-Mer, de Fécamp et de Saint-Nazaire en 2012, lors du premier appel d’offres organisé par l’Etat français. Cette décision intervient après l’arrêt rendu par le Conseil d’Etat le 7 juin der-nier, validant l’autorisation d’exploiter du projet éolien en mer de Saint-Nazaire.
Bruno Bensasson, Directeur Exécutif Groupe d’EDF en charge du Pôle énergies renouvelables et Président-Directeur Général d’EDF Renouvelables a déclaré : « Cette décision du Conseil d’Etat confirme à nouveau la qualité des projets développés par les équipes d’EDF Renouvelables, d’Enbridge et de wpd, qui ont travaillé de concert pour ré-pondre aux enjeux énergétiques et économiques des territoires normands. Avec quatre pro-jets en développement, le Groupe EDF conforte sa place de leader de l’éolien en mer en France et d’acteur majeur en Europe. Ces projets d’envergure s’inscrivent pleinement dans la stratégie Cap 2030 d’EDF, dont l’objectif est de doubler les capacités installées en énergies renouvelables du Groupe dans le monde d’ici 2030 pour les porter à 50 000 MW. »