Actualités

Interview de Pierre-Emmanuel Guillot, Directeur du Parc éolien en mer de Fécamp

S

Suite à la mise en service du parc, Pierre-Emmanuel Guillot revient sur son rôle et la gestion quotidienne du parc.

EDF Renouvelables – Pierre-Emmanuel GUILLOT

 

Pourriez-vous nous présenter votre parcours ?
Suite à des études d’ingénieur Arts et Métiers, j’ai commencé mon parcours professionnel par du conseil en stratégie, en France et aux Etats-Unis, avant de rejoindre PwC pour aider des entreprises dans leur projet de fusion/acquisition.

C’est dans ce cadre que j’ai découvert le métier des énergies renouvelables, en mettant en œuvre différents partenariats qui ont permis à EDF Renouvelables de faire ses premiers pas sur le marché de l‘éolien en mer en France.

Après 6 ans au poste de Directeur de l’Organisation des Energies Marines Renouvelables, j’ai pris la tête du département Exploitation et Maintenance pour l’éolien en mer en 2016. Le parc éolien en mer de Fécamp est notre deuxième parc en service, après celui de Saint-Nazaire.

 

Depuis le 10 juin, vous êtes à la tête du parc, quel est votre rôle quotidien auprès de l’équipe ?
Mon rôle au quotidien est tout d’abord d’être le garant de la santé et de la sécurité des équipes, collaborateurs d’EDF Renouvelables ou prestataires qui interviennent quotidiennement sur nos éoliennes ou autres installations d’exploitation. La second priorité est d’assurer la meilleure production possible des éoliennes tout en étant le garant du budget, en coordonnant les équipes sur les différents sites de productions d’EDF Renouvelables (dont les équipes de Fécamp), et certaines fonctions centrales à Paris qui supervisent l’exploitation.

 

Quels sont les enjeux pour le parc durant sa première année d’exploitation ?
Sur la première année d’exploitation, l’objectif est double : d’une part finaliser les quelques sujets ouverts liés à la construction, et d’autre part montée en compétence sur l’exploitation de l’actif, même si les équipes sont à bord depuis plus d’un an déjà, afin de préparer cette nouvelle étape du projet. Nos équipes seront également mobilisées pour approfondir la relation avec les entreprises locales qui nous aident dès à présent pour réaliser les diverses tâches de maintenance nécessaire au bon fonctionnement du parc.

 

Depuis le lancement du projet, les équipes du parc se sont engagées sur le territoire. Ces actions vont-elles perdurer et sous quelle forme ?
En effet, nous avons été présents dès le début du projet, en menant des actions de concertation et d’information bien avant la construction du parc éolien en mer. Pendant toute la phase de travaux, nous avons également été très actifs en termes de communication et de présence sur le territoire. Maintenant que le parc est en exploitation et rouvert à la pêche professionnelle et à la navigation de plaisance (sous certaines conditions), nous continuerons notre travail sur le terrain en organisant des actions d’information et de sensibilisation, auprès des écoles par exemple, sur la nécessité d’un parc éolien en mer mais aussi sur son fonctionnement et les enjeux liés à sa présence.

En outre, nous avons mis en place des mesures d’accompagnement (d’un montant de 2,6 millions d’euros), qui continuerons à être engagées pendant toute la durée d’exploitation du parc. Ces mesures, liées à la préservation et à la sensibilisation à la biodiversité du littoral, seront activées notamment pour la dépollution de la décharge Val St Nicolas et pour sensibiliser à la sécurité aux abords des falaises. Nous continuerons également à soutenir les actions de valorisation du territoire et du Parc éolien en mer, comme en témoigne le succès de nos sorties ouvertes au public au profit de la chapelle des marins.